La mode est la deuxième industrie la plus polluante après le secteur pétrolier. Un constat qui a amené certains à vouloir réduire son impact environnemental. Ainsi, face à la « fast-fashion » qui incite les consommateurs à favoriser les marques produisant des dizaines de collections par an, voire plus, un nouveau phénomène a vu le jour : la « slow-fashion ». Celle-ci s’évertue à limiter le gaspillage lié à une production effrénée.

La « slow-fashion », également appelée mode éco-responsable, a pour principe d’allier le respect de l’environnement et le monde de la mode. Elle se base sur plusieurs concepts tels que :

– La conception éthique : les personnes qui fabriquent les collections doivent être respectées dans leurs droits et bénéficier de bonnes conditions de travail.

– Du textile responsable : la confection des vêtements doit se faire avec des matériaux respectueux de l’environnement comme des matières naturelles, produites durablement.

– Le commerce local : le savoir-faire local est encouragé (« Made in France » par exemple). Cela permet de réduire l’impact écologique des livraisons et du transport.

– Le recyclage : dans la « slow-fashion », le recyclage des vêtements est très commun. Certains magasins offrent même la possibilité à leurs clients de ramener d’anciens vêtements pour les recycler. De plus, des recherches ont montré que certaines fibres recyclées pouvaient avoir un impact écologique moins important que certaines fibres naturelles.

– La transparence : les marques doivent partager la vie du produit de son élaboration à sa commercialisation en passant par celle qui l’a créé.

– La préservation de l’écologie : réduction de consommation comme l’eau, l’électricité, ou utilisation d’énergies renouvelables…

Pour ma part, la mode éco-responsable, éthique, bio, ou la « slow-fashion » ne sont que le début d’une grande ère dans laquelle nous entrons peu à peu. Celle de la prise de conscience collective à propos de notre planète. Les gens se rendent compte de l’impact qu’a la mode sur notre environnement et ils veulent changer ça. Beaucoup de grandes enseignes essaient elles-aussi d’y contribuer à leur façon. À l’exemple de Gucci, qui ne veut plus utiliser de vraie fourrure pour ses collections, ou encore la ligne Conscious de l’enseigne H&M.

Le monde évolue, tout comme l’industrie de la mode. Et si on évoluait avec elle ?